Les droits de l’enfant s’invitent dans l’atelier des journalistes!

A l’occasion du 26ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant, les p’tits journalistes et les grands reporters ont travaillé sur cette thématique. En début de séance, nous leur avons demandé quels étaient pour eux les droits qu’ils trouvaient indispensables à leur vie d’enfant. Il s’agissait du droit de jouer, d’être respecté, de parler, de manger, de chanter, d’être écouté, de s’habiller, et d’aller à l’école. Nous avons par la suite consulté le site de l’unicef  et visionné une série de vidéos des petits citoyens  autour de cette question. De cette manière, les enfants ont pu comprendre quel était le but de la convention et ouvrir leur regard sur le monde extérieur et les conditions de vie des enfants à travers le monde. Pour clôturer cette thématique, ils ont choisi certains droits et ont tenté d’expliquer avec leur mots ce que ceux-ci leur évoquaient.

Le droit de jouer, d’avoir des loisirs :

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Je pense que personne ne doit empêcher un enfant de jouer. Moi j’ai le droit de jouer mes parents me laissent jouer et avoir des loisirs (je joue du piano par exemple).
Même les enfants qui travaillent doivent avoir un temps pour jouer et ceux qui n’ont pas de jouets peuvent trouver des jeux à inventer avec leurs copains.
Pour aider les enfants qui n’ont pas de jouets on peut donner nos anciens jouets pendant des récoltes à l’école ou avec des associations.

Le droit aux soins médicaux et à la santé:

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On a le droit d’ être soigné pour ne pas que la maladie s’aggrave et ne pas avoir de microbes. Chaque enfant doit être soigné et doit avoir une bonne alimentation.
Je ne suis pas souvent malade mais quand je suis malade, je vais chez le docteur et je prends des médicaments. Je sais qu’il y a des enfants qui sont morts parce qu’ils étaient malades et je trouve que c’est un peu triste. J ‘aimerais bien que tout le monde puisse aller voir le docteur. Pour les aider il faudrait créer des instituts pour que les enfants aient des soins médicaux et des vaccins.
Mathis, Chainda et Maëlle.

Le droit à la protection contre la drogue :

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Je trouve que c’est important que ce droit existe. Moi si un jour on essaye de m’entraîner vers ce poison je refuserai parce que c’est mal et très mauvais pour la santé. Cela abîme le cerveau et le corps en général. Je pense qu’il y a des enfants qui se font exploiter dans les rues parce qu’ils sont livrés à eux mêmes. J’imagine que certains enfants servent à vendre de la drogue pour les adultes et certains enfants consomment de la drogue ce que je trouve très grave.
Lamine.

Le droit d’avoir un logement :

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Moi je pense que tout le monde a le droit de vivre dans une maison, personne ne doit être jeté dehors quelqu’un qui n’a pas de maison c’est injuste. Dans certains pays par exemple en Afrique, je connais des enfants qui n’ont pas de maison, je trouve ça injuste. Pour moi, tout le monde doit aider les enfants pauvres sans logement, en récoltant de l’argent et en construisant des maisons, appartements… Je dois aussi aider les enfants sans logement en leur donner plein de vêtements chauds pour l’hiver
Brishen et Isaac.

Le droit à une identité:

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Moi je sais que je m’appelle Chainda parce que j’ai une carte d’identité mais il y a des personnes qui n’ont pas d’identité, on dit que ces personnes sont « invisibles ». Par exemple une personne qui veut s’inscrire à l’école si on lui demande ses papiers d’identité et qu’elle n’a pas été déclarée à sa naissance, elle ne pourra pas s’inscrire. Je pense que pour résoudre ce problème il faudrait qu’il y ait des routes avec des transports en commun comme ça les parents pourront aller plus vite à la mairie pour donner une identité à leurs enfants.
Chainda.
Le droit de ne pas faire la guerre ni de la subir

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Pour moi, on n’a pas le droit de faire la guerre, ce n’est pas normal.
Je ne veux pas faire la guerre parce que j’ai peur de me faire tuer je ne voudrais pas non plus tuer les autres. Si on m’appelle pour faire la guerre je refuserais, si on m’ oblige à prendre un fusil
je n’ y toucherais même pas. Si une guerre se déclare en France je ferai mes valises et je partirai dans un autre pays. Pour moi, même les parents ne doivent pas faire la guerre parce qu’ils risquent leurs vies pour rien. Je me sens triste de savoir que des enfants soldats se battent, je joue avec des pistolets à eau mais j’ai peur des vrais pistolets.
Lina et Mathis